Chanson: La bénédiction de la coquille Saint-Jacques
La Bénédiction de la Coquille Saint-Jacques
1. La peur de se dévoiler
Il arrive que l’on se protège derrière une coquille invisible, par crainte d’être blessé ou mal compris. Ce repli n’est pas une faiblesse, mais une réponse à la douleur vécue. Derrière cette protection se cache souvent une grande sensibilité, un besoin d’être vu sans être jugé. S’ouvrir à soi-même, c’est accepter de se montrer tel que l’on est, dans toute sa vulnérabilité et sa vérité.
2. Le don excessif
Certaines âmes ont le cœur grand ouvert et donnent sans compter, espérant trouver la reconnaissance. Mais trop offrir peut signifier s’oublier soi-même. Apprendre à donner avec équilibre, c’est poser des limites saines et préserver son énergie vitale. Le partage véritable vient d’un cœur en paix, pas d’un besoin d’être aimé.
3. La blessure de l’abandon
Les déceptions et trahisons laissent des marques profondes. Pourtant, c’est souvent dans ces moments d’abandon que naît la force intérieure. La solitude devient alors un espace de reconstruction, un temps pour apprendre à se suffire à soi-même. C’est en offrant à son propre cœur l’écoute et la tendresse qu’on espérait des autres que commence la guérison.
4. La reconquête de soi
Se retrouver après s’être longtemps oublié demande du courage. C’est un retour à la source, à la personne que l’on a toujours été sous les couches de peur et de silence. Ce chemin intérieur est une renaissance, un acte d’amour envers soi. Retrouver son identité et sa dignité, c’est déjà commencer à vivre pleinement.
5. L’amour-protection
Aimer, ce n’est plus se sacrifier, mais se protéger avec bienveillance. La carapace symbolise ici l’équilibre entre ouverture et prudence. Apprendre à dire non, à préserver son espace, c’est un signe de maturité affective. L’amour de soi devient alors une forteresse douce, un lieu où l’on se sent enfin en sécurité.
6. Le courage de respirer à nouveau
Se libérer de ses défenses, c’est comme briser la coquille pour retrouver l’air. Cela demande une audace tranquille, celle de laisser entrer la lumière après l’obscurité. Peu à peu, on respire, on revit, on retrouve la joie simple d’exister. Cette renaissance est un acte de guérison profonde, une reconnexion à la vie.
7. La foi en soi
La foi véritable ne vient pas de l’extérieur, mais de l’intérieur. Croire en soi, c’est reconnaître que la valeur, la douceur et la force que l’on cherchait ont toujours été là. Cette lumière intérieure devient une bénédiction personnelle, une paix durable. C’est la naissance d’un amour inconditionnel envers soi-même — celui qui ne demande plus rien pour exister.
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