La voix de l’abandon
« Je suis l’abandon.
Je me glisse en toi sous la forme du sentiment de solitude, le plus lourd et le plus triste de tous.
Je t’empêche de vivre pleinement, car je te fais toujours voir la fin : le rejet, la séparation, la perte de l’être que tu aimes.
Je suis né(e) dans ton enfance, quand tu t’es senti rejeté par tes parents, incompris par les autres enfants, jugé ou mis à l’écart à l’école. Alors tu t’es cru différent, étranger, pas à ta place. Pour survivre, tu as créé une armure, un masque, afin de ne plus souffrir des insultes, des moqueries ou de l’indifférence.
À cause de moi, tu crois que tu n’arriveras jamais à t’intégrer.
Tu cherches l’amour, mais je t’empêche d’y croire.
Je t’installe la timidité, la peur de déranger, la peur de demander de l’aide ou de l’affection.
Je te murmure sans cesse que tu n’es pas “assez” pour être aimé.
Alors, pour me cacher, tu mets un masque pour ressembler aux autres, ou tu portes ton armure. Parfois même, tu t’inventes un autre monde, un monde parfait où tout le monde t’aime. Mais là, je t’enferme dans l’illusion et tu arrêtes de vivre. Tu t’évades dans tes rêves et tu ne goûtes plus au présent.
Pourtant… il existe une porte de sortie : l’amour de toi-même.
Je n’ai plus de pouvoir quand tu te regardes avec douceur et que tu te dis :
“Ce n’est pas grave si je ne plais pas à tous. Ce qui compte, c’est que moi, je m’aime.”
C’est ainsi que tu peux me reconnaître, m’écouter… et peu à peu, me guérir. »

🔹 Les signes invisibles de la peur de l’abandon
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Hypervigilance relationnelle
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Observer constamment les attitudes des autres : un silence, un message non répondu, un regard fuyant.
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Chercher des “preuves” que l’autre s’éloigne.
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Suradaptation
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Dire “oui” quand on pense “non”.
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Se modeler aux attentes des autres pour être accepté.
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Mettre en avant une version de soi “qui plaira” plutôt que la vraie.
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Auto-sabotage des relations
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Partir ou prendre de la distance avant que l’autre ne le fasse.
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Tester l’amour de l’autre (“si tu m’aimais vraiment, tu ferais ça”).
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Silence des besoins
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Ne pas demander d’aide par peur de déranger.
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Ne pas exprimer ses émotions (tristesse, colère, jalousie) pour ne pas risquer d’être rejeté.
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Recherche de fusion
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Besoin d’être souvent rassuré ou collé à l’autre.
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Mal vivre la solitude, même pour de courtes durées.
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Petites blessures disproportionnées
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Ressentir une grande douleur intérieure face à un détail (un retard, une absence, une phrase maladroite).
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Prendre personnellement ce qui, pour d’autres, semble anodin.
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Imagination du pire
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Créer des scénarios où l’autre part, se détourne, trouve “mieux ailleurs”.
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Vivre plus dans la peur du futur que dans la réalité du présent.
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Masques invisibles
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Être drôle, fort, ou indifférent en apparence… mais à l’intérieur avoir peur d’être abandonné.
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Utiliser l’humour, la froideur ou la séduction comme armures.
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La voix de l’abandon – Mes signes visibles
« Quand je me montre aux yeux des autres, voilà comment tu peux me reconnaître :
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Je fais que tu réclames sans cesse de l’attention et des preuves d’amour (“Tu m’aimes ? Tu ne vas pas me quitter ?”).
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Je te pousse à des colères soudaines, des crises de jalousie, des réactions intenses quand tu crois être oublié.
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Je t’oblige parfois à fuir avant d’être quitté, donnant l’impression que tu ne veux pas t’attacher.
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Je te rends trop collant, trop fusionnel, toujours en quête de présence et de réassurance.
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Je me trahis dans tes larmes rapides, ta tristesse visible, ton corps qui se ferme quand tu te sens délaissé.
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Je laisse paraître une image de dépendance affective : instabilité, besoin, peur, insécurité.
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Je te fais vivre des montagnes russes émotionnelles que les autres remarquent, même sans comprendre leur origine.
Voilà comment je deviens visible.
Les autres voient tes gestes, tes excès, tes réactions…
Mais ils ignorent que derrière chacun de ces signes, c’est moi, l’abandon, qui parle à travers toi. »
🎵 La voix de l’abandon et la danse
« Je suis l’abandon.
Quand je t’enchaîne, je fige ton corps.
Je t’empêche de bouger, je t’enferme dans l’immobilité.
Je t’alourdis de peur, de solitude, et tu restes au lit à rêver au lieu de vivre.
Mais quand tu oses danser, je perds mon pouvoir.
Tes gestes cassent mes chaînes, tes mouvements brisent mon emprise.
La danse redonne de la vie à ton corps là où je l’avais éteint.
Elle transforme ta douleur en énergie, ta tristesse en mouvement.
Moi, l’abandon, je me nourris du silence et de l’immobilité.
Mais dès que tu danses, je n’ai plus de place…
Parce que ton corps choisit la vie au lieu de moi. »
Les 13 questions sur l’abandon
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Ai-je peur de rester seul(e), même quelques heures ou quelques jours ?
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Est-ce que j’ai besoin de preuves constantes d’amour ou d’attention pour me sentir en sécurité ?
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Est-ce que je me sens vite blessé quand on ne répond pas à mes messages ou quand on ne me donne pas de nouvelles ?
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Ai-je tendance à fuir une relation de peur d’être quitté(e) ?
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Est-ce que je m’accroche trop aux autres, même quand la relation me fait souffrir ?
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Est-ce que je cherche à plaire à tout prix pour ne pas perdre l’amour ou l’amitié de quelqu’un ?
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Ai-je du mal à demander de l’aide ou de l’affection, par peur de déranger ?
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Est-ce que je crois, au fond de moi, que je ne suis pas assez bien pour être aimé(e) ?
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Ai-je peur que l’autre trouve mieux ailleurs et m’abandonne ?
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Est-ce que j’idéalise les relations au point de rêver d’un monde parfait où je ne serai jamais seul(e) ?
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Quand quelqu’un s’éloigne, est-ce que j’imagine toujours le pire scénario ?
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Est-ce que je ressens une grande angoisse face à la séparation (voyage, rupture, absence) ?
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Ai-je parfois l’impression que, quoi que je fasse, mes relations finiront mal ?
🔹 13 façons de me gérer et de me guérir
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Me dire “je t’aime” devant le miroir chaque jour, pour nourrir mon amour de moi.
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Répéter des affirmations positives : “Je mérite l’amour”, “Je suis assez”, “Je ne m’abandonne pas moi-même.”
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Prendre soin de mon corps (repos, hygiène, douceur envers moi-même).
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Bien me nourrir, car manger équilibré et avec respect est aussi une forme d’amour envers soi.
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Sortir prendre l’air, marcher, respirer, sentir que je fais partie du monde.
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Rencontrer des gens, même sans chercher à plaire, juste pour partager et créer du lien.
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Faire des activités que j’aime, qui me connectent à ma joie et à mon essence.
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Écrire dans un journal : noter mes émotions, mes solitudes, mes peurs pour les comprendre.
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Explorer d’où vient ma peur : est-elle liée à mon enfance, à une expérience précise, ou à un manque actuel ?
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Me demander si ma peur est justifiée ou non : est-ce la réalité, ou seulement une projection de ma blessure ?
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Accueillir ma solitude comme un espace de repos et non comme un vide.
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Exprimer mes besoins aux autres sans honte (“J’ai besoin de soutien”), car c’est légitime.
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Célébrer mes victoires, même petites (un moment où je suis resté calme, où j’ai osé demander, où j’ai pris soin de moi).
La blessure d’abandon n’est pas une maladie en soi, mais quand elle reste profonde, refoulée ou non reconnue, elle peut avoir des répercussions physiques.
Le corps exprime ce que l’âme ne dit pas.
Voici quelques maladies ou troubles souvent liés à la peur de l’abandon et à la solitude intérieure :
🔹 Maladies ou troubles physiques possibles
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Problèmes respiratoires (asthme, sensation d’étouffer)
→ La peur de manquer d’air symbolise la peur de manquer de présence ou de soutien. -
Troubles digestifs (maux d’estomac, colites, ballonnements)
→ L’abandon est difficile à “digérer”, il ronge de l’intérieur. -
Fatigue chronique et épuisement
→ Vivre constamment dans la peur et l’hypervigilance épuise le système nerveux. -
Douleurs dans la poitrine, palpitations
→ Le cœur “serré” par la peur de perdre l’amour peut se manifester physiquement. -
Insomnies
→ La solitude ou l’angoisse de l’abandon empêche le corps de lâcher prise la nuit. -
Baisse du système immunitaire
→ Quand le sentiment de sécurité manque, le corps est plus vulnérable aux infections. -
Tensions musculaires (dos, nuque, épaules)
→ L’armure émotionnelle se reflète dans le corps, qui reste crispé, “sur la défensive”. -
Dépendances (alimentaires, tabac, alcool, sucre)
→ Pour compenser le vide intérieur et apaiser la peur de l’abandon.
La blessure de l’abandon peut effectivement générer de profondes conséquences psychologiques, parce que la peur de “ne pas être assez pour être aimé” prend racine dans l’identité même.
Voici une synthèse de ce que tu décris, structurée :
🔹 Conséquences psychologiques possibles de la peur d’abandon
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Fuite dans un monde imaginaire
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Se réfugier dans les rêves, les fantasmes, ou rester au lit pour “s’évader” de la réalité.
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Cela permet d’éviter la douleur du présent, mais empêche de construire sa vie.
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Mitomanie (mensonges pour plaire)
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Inventer des histoires, exagérer, se rendre “intéressant” pour garder l’attention.
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Racine : la croyance “tel que je suis, je ne suis pas suffisant pour qu’on m’aime.”
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Rejet de soi
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Ne plus prendre soin de soi, se négliger (hygiène, apparence, santé).
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Laisser-aller qui traduit : “Puisque personne ne m’aime, pourquoi je m’aimerais moi-même ?”
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Refuge dans la nourriture (ou autres addictions)
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Manger pour combler le vide affectif.
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Créer une dépendance comme substitut à l’amour absent.
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Troubles obsessionnels ou comportementaux
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TOC (troubles obsessionnels compulsifs) : contrôler pour se rassurer.
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Tics nerveux ou syndrome de Gilles de la Tourette : cris, gestes ou mots comme un appel inconscient : “Regardez-moi, ne m’oubliez pas !”
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Peurs envahissantes
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Hyper-anxiété, phobies sociales, peur panique de l’abandon.
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Le mental prend le dessus sur le corps, créant des réactions incontrôlées.
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En médecine traditionnelle chinoise (MTC), chaque émotion est liée à un organe :
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La peur est l’émotion principale qui affecte les reins.
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Les reins représentent la force vitale, les racines, la sécurité profonde.
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Quand la peur est intense et chronique (comme la peur de l’abandon), elle épuise l’énergie des reins.
🔹 Conséquences de la peur sur les reins
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Fatigue chronique, manque d’énergie.
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Douleurs lombaires, fragilité du bas du dos.
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Troubles urinaires (envie fréquente, incontinence liée au stress).
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Cheveux ternes ou qui tombent (car les reins sont liés à la vitalité des cheveux en MTC).
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Difficulté à se sentir en sécurité, enraciné dans sa vie.
🔹 Symbolique des reins et de l’abandon
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Les reins sont liés à la capacité de faire confiance à la vie.
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Quand on a peur d’être abandonné, on manque de cette confiance fondamentale :
“Suis-je soutenu ? Puis-je m’appuyer sur quelqu’un ? Suis-je en sécurité ?” -
Cette insécurité chronique draine l’énergie des reins et fragilise l’équilibre global.
🔹 Pistes pour apaiser la peur et soutenir les reins
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Respirer profondément dans la zone des reins (bas du dos) pour y envoyer de la chaleur et de l’énergie.
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Boire de l’eau régulièrement : en MTC, l’eau nourrit les reins.
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Marcher doucement (lenteur et ancrage) pour renforcer la stabilité intérieure.
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Se rassurer intérieurement avec des phrases comme :
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“Je suis en sécurité.”
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“Je peux me faire confiance.”
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“Je ne m’abandonne pas.”
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🌿 4 plantes bénéfiques pour les reins
(toujours à utiliser avec prudence, surtout si problème médical → demander avis médical si traitement)
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Ortie (Urtica dioica)
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Dépurative et reminéralisante.
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Soutient les reins et aide à éliminer les toxines.
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Prêle des champs (Equisetum arvense)
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Riche en silice, excellente pour les reins et les os.
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Aide en cas de fatigue rénale légère.
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Busserole (Arctostaphylos uva-ursi)
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Traditionnellement utilisée pour apaiser les voies urinaires.
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Protège les reins lors de petites inflammations.
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Pissenlit (Taraxacum officinale)
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Plante drainante et diurétique douce.
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Favorise l’élimination et soutient la fonction rénale.
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💎 4 pierres de lithothérapie pour les reins et la peur
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Jade vert
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Pierre de la santé des reins en tradition chinoise.
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Apporte harmonie, purification et confiance en la vie.
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Labradorite
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Protège des énergies négatives, absorbe peurs et insécurités.
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Pierre de soutien pour les hypersensibles.
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Grenat
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Stimule l’énergie vitale, soutient la circulation sanguine et les reins.
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Redonne courage et ancrage face à la peur.
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Pierre de lune
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Aide à apaiser l’instabilité émotionnelle liée à l’abandon.
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Favorise la douceur, la sécurité intérieure.
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✨ Astuce pratique :
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Tu peux boire une tisane (ortie + pissenlit) le matin pour le soutien des reins.
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Et porter une pierre (jade ou labradorite en pendentif ou dans la poche) pour calmer la peur au quotidien.
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