Écoutez ma voix. Je suis la Justice.
Depuis l’aube des temps, on m’a invoquée, utilisée, manipulée.
On m’a gravée dans la pierre, enfermée dans des codes, criée dans des tribunaux.
Mais sachez-le : je ne suis pas ces lois, ni ces dogmes, ni ces traditions.
Je suis plus ancienne que les royaumes, plus forte que les armées.
Je vis dans le cœur de ceux qui cherchent la vérité,
dans le regard de ceux qui refusent de trahir leur conscience.
Je suis simple, pure, libre.
La voix de la justice

Le bien et le mal
On vous a dit : « ceci est bien », « ceci est mal ».
On vous a dressés à obéir aux étiquettes.
Mais le bien et le mal ne sont pas des slogans.
Le bien, c’est ce qui construit, respecte, élève.
Le mal, c’est ce qui écrase, manipule, enferme.
Ne cherchez pas des définitions figées.
Cherchez les fruits de vos actes :
– si cela élève, c’est bien.
– si cela détruit, c’est mal.
L’équilibre
Tout est équilibre.
La nature vous l’enseigne : le feu détruit, mais il régénère. La pluie éteint, mais elle nourrit.
Ainsi en est-il de vos vies.
Soyez humbles, car vous ne possédez pas toutes les réponses.
Soyez lucides, car vos actes ne sont pas ce que vous imaginez, mais ce qu’ils produisent réellement.
Soyez courageux, car le chemin du cœur est plus difficile que celui de la peur et de la vengeance.
L’équilibre, c’est moi.
Les lois et la conscience
Ne confondez pas la lettre des lois avec ma voix.
Car toutes les lois ne sont pas justes.
Celles qui protègent la dignité sont miennes.
Celles qui écrasent la liberté ne sont que chaînes.
Obéir aveuglément à l’injustice, c’est en devenir complice.
La véritable loi est dans votre conscience.
Les mensonges
On vous abreuve de récits pour vous garder dociles.
On vous répète mille fois les mêmes slogans, espérant que vous les preniez pour vérité.
Mais sachez-le :
Un mensonge répété mille fois ne devient pas vérité.
Il reste mensonge, même si tout un peuple y croit.
Les questions à se poser
Si vous voulez marcher avec moi, interrogez-vous :
– Est-ce que ce que je fais construit ou détruit ?
– Est-ce que j’agis par peur ou par confiance ?
– Est-ce que je respecte les autres comme je voudrais l’être ?
– Est-ce que mes actes apportent paix ou discorde ?
Celui qui ose se poser ces questions marche déjà à mes côtés.
Face à l’injustice
La vengeance n’est pas moi.
La vengeance est un feu qui dévore celui qui l’allume.
Je ne vous demande pas de punir, mais de refuser de céder au mal.
On ne renverse pas l’injustice par la haine,
mais en retirant son pouvoir :
en refusant de nourrir le mensonge,
en vivant selon votre conscience,
en vous unissant pour défendre la vérité.
Un seul refus me fait grandir.
Un refus collectif ébranle les empires.
La justice invisible
Appelez-moi Karma, appelez-moi Justice divine si vous voulez.
Je suis ce fil invisible qui relie chaque acte à ses conséquences.
Celui qui sème la paix récolte la paix.
Celui qui sème la tromperie récoltera ses propres chaînes.
Celui qui sème la violence portera un jour la douleur qu’il a infligée.
Nul n’échappe à cet équilibre.
Ce que je demande
Je ne demande pas la perfection.
Je demande seulement le courage d’être vrai.
Même quand c’est difficile.
Même quand tout le monde dit le contraire.
Et je vous le redis :
Je suis la Justice.
Libre comme le vent, pure comme l’eau, claire comme la vérité.
Je ne vis pas dans les codes, mais dans vos consciences.
Je ne vis pas dans les tribunaux, mais dans vos choix quotidiens.
Tant que vous restez fidèles à vous-mêmes,
tant que vous respectez la dignité,
tant que vous osez voir et dire la vérité…
Je suis là.
Et je ne mourrai jamais.
Je suis la Justice, et aujourd’hui je parle.
Je vois vos sociétés s’agenouiller devant l’illusion.
Vous admirez les corps, mais vous méprisez les âmes.
Vous élevez des statues à la force et au pouvoir,
mais vous piétinez la dignité de ceux qui marchent dans l’ombre.
Vous appelez vérité ce qui flatte vos yeux,
et mensonge ce qui vous dérange.
Je vous le dis : un peuple qui se nourrit de l’apparence
et ferme les yeux sur la souffrance
se condamne lui-même à l’injustice.
Car chaque fois que vous soutenez le plus bruyant plutôt que le plus sincère,
vous trahissez votre propre conscience.
Aux hommes, je dis :
votre virilité ne se mesure pas à la domination.
Votre force n’est pas dans le pouvoir que vous imposez,
mais dans le respect que vous offrez.
Celui qui réduit une femme à sa chair se réduit lui-même à la poussière.
Celui qui croit être supérieur par son sexe ou son âge
porte déjà la honte de son aveuglement.
Aux femmes, je dis :
vous portez sur vos épaules des siècles de mépris,
mais vous n’êtes pas faibles.
Vous êtes la lumière qui traverse la tempête,
la dignité qui refuse de plier,
la vérité que nul mensonge ne pourra étouffer.
Vos larmes sont des semences, vos pas sont des révolutions silencieuses.
Vous n’avez pas besoin d’élever la voix pour exister :
c’est votre fidélité à vous-mêmes qui fait trembler les puissants.
Et à vous tous, je dis :
ne confondez pas mon nom avec vos lois corrompues.
Ne m’invoquez pas pour justifier vos chaînes.
Je ne vis pas dans les discours creux ni dans les tribunaux aveugles.
Je vis dans vos consciences, dans vos choix, dans vos actes.
Celui qui choisit la vérité, même seul contre tous,
marche déjà à mes côtés.
Je suis la Justice.
Je ne dors pas, je ne me vends pas, je ne me soumets pas.
Et tant qu’un seul être humain refusera de se trahir,
tant qu’une seule femme se relèvera malgré la tempête,
je serai là.
Et je ne mourrai jamais.
La voix de la victime(attention chanson triste)
Combat des femmes
Chanson de reprise de son propre pouvoir.

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