Passeur d’âmes

Publié le 5 octobre 2025 à 13:36

🌌 Les passeurs d’âmes : quand la lumière cherche sa place entre les mondes

J’écris ce texte pour les personnes qui, la nuit, se font envahir par des voix, des sensations, des présences de défunts et qui croient qu’elles deviennent folles.
Si vous vivez cela, vous n’êtes pas seuls, et vous n’êtes pas fous.

Dans mon entourage, il y a eu une personne qui, dès qu’elle s’endormait, voyait la mort de défunts, entendait leurs voix, au point de ne plus vouloir dormir.
Ces expériences la terrorisaient, elle se sentait vidée de toute énergie.
Alors j’ai essayé de comprendre, de l’accompagner, de canaliser cette réalité pour en faire un chemin d’explication et de réconfort.


Il existe des êtres à part.
Des personnes dont la sensibilité dépasse les frontières du visible.
Elles perçoivent les émotions, les énergies, parfois même les âmes errantes.
On les appelle passeurs d’âmes, non parce qu’elles ont un don surnaturel,
mais parce qu’elles portent une capacité naturelle à ressentir ce qui existe entre la vie et la mort.

Mais cette capacité n’est pas un devoir, ni une obligation divine.
C’est un choix.
Et chacun a le droit — le devoir même — de se choisir avant tout, de refermer la porte s’il le souhaite, et de vivre pleinement son expérience humaine.

Chanson: Passeur d'âmes

🌫️ Une capacité, pas un destin

Être passeur d’âmes ne fait pas de quelqu’un un élu ni un prisonnier du monde invisible.
C’est une faculté énergétique, un canal que certaines personnes ouvrent sans le savoir, souvent parce qu’elles sont très sensibles, empathiques ou blessées.
Elles ressentent plus fort, absorbent les émotions des autres, vivants ou non.
Et parfois, sans s’en rendre compte, elles deviennent un phare pour les âmes perdues.

Ces âmes, en quête de lumière, s’approchent d’elles parce qu’elles sentent en elles une chaleur, une compassion, une ouverture.
Mais à force de donner, de porter, de guider, le passeur oublie de se préserver.
Il s’épuise, il se vide, et sa propre lumière commence à vaciller.


🌙 Quand la solitude ouvre la porte

Beaucoup de passeurs d’âmes involontaires ne cherchaient pas à communiquer avec les morts.
Ce sont souvent des personnes qui se sentent rejetées, incomprises, ou isolées dans le monde des vivants.
La vie leur semble trop dure, trop bruyante, trop froide.
Alors, inconsciemment, elles se réfugient dans leur monde intérieur, dans leurs rêves, dans une dimension plus douce et plus subtile.

Mais à force de s’éloigner de la réalité terrestre, une porte s’ouvre.
Cette porte attire les âmes qui n’ont pas trouvé la lumière, celles qui errent encore entre deux plans.
Et ces présences, guidées par instinct, viennent chercher refuge dans la lumière du vivant.


🕯️ La culpabilité de vivre : une autre porte invisible

Il arrive aussi qu’un passeur d’âmes s’ouvre à l’invisible non par solitude, mais par culpabilité.
Certains ont grandi dans l’idée qu’ils n’étaient “pas assez bien”, “pas dignes de vivre”.
D’autres ont survécu à des drames, à des accidents, à des guerres  et portent la culpabilité d’avoir survécu quand d’autres sont morts.

Au fond d’eux, un fil se tend vers les disparus.
Une part de leur être cherche à les rejoindre, à rester liée, à revivre à travers eux.
Et cette énergie d’amour mêlée à la culpabilité ouvre une brèche entre les mondes.

Mais la vie est un cadeau du ciel et de la terre.
Nous sommes tous des miracles d’incarnation.
Et il ne sert à rien de chercher les morts dans l’au-delà,
lorsque leur amour continue de vivre à travers nous.

Accepter d’être vivant, c’est honorer ceux qui ne le sont plus.
Se pardonner, s’aimer et vivre pleinement, c’est déjà leur rendre hommage.


💫 Le libre arbitre du passeur

Chaque passeur d’âmes possède le droit de choisir :
ouvrir ou fermer, aider ou se protéger.
Aucune loi spirituelle n’oblige un être humain à porter la douleur du monde invisible.

Certains trouvent leur paix en accompagnant les âmes vers la lumière,
parce que cela résonne avec leur force intérieure.
Mais d’autres ont besoin de se recentrer sur leur propre chemin terrestre,
de s’enraciner, de vivre, de rire, d’aimer, de créer.
Et ce choix n’est pas égoïste : il est sacré.

Fermer la porte, ce n’est pas rejeter la lumière : c’est la canaliser pour soi.
C’est dire “oui” à la vie, à la chair, à la joie simple d’exister.
C’est se rappeler que nous ne sommes pas ici pour survivre entre deux mondes, mais pour vivre pleinement celui-ci.


🌿 Retrouver son ancrage et sa lumière

Pour retrouver l’équilibre, le passeur d’âmes doit apprendre à redevenir un vivant parmi les vivants.
Cela passe par des gestes simples :

  • S’ancrer dans le présent, la nature, le mouvement, le corps.

  • S’entourer de personnes bienveillantes, concrètes, vraies.

  • Créer, rire, aimer, respirer.

  • Et surtout : apprendre à s’aimer sans condition.

Parce que la lumière la plus pure n’est pas celle qui guide les morts, mais celle qui fait rayonner la vie.
C’est elle qui éclaire naturellement, sans effort, sans sacrifice.


🍎 Se réincarner par le corps : nourrir la vie

Se réincarner pleinement sur Terre, c’est aussi reprendre soin de son corps.
Le corps est notre temple, notre ancrage, notre lien direct à la matière.
Un corps nourri par le vivant devient un canal pur et apaisé.

Il est important de manger des aliments simples, naturels, gorgés de lumière : fruits, légumes, graines, eau pure, plantes.
Les produits ultra-transformés, le sucre raffiné ou les sodas affaiblissent l’énergie et entretiennent parfois les déséquilibres internes — y compris les parasites intestinaux, qui peuvent altérer le sommeil et provoquer cauchemars ou épuisement.

Certains aliments comme l’ail et le clou de girofle sont d’excellents vermifuges naturels,
et une cure de probiotiques peut aider à rééquilibrer le microbiote, à purifier le corps et à ramener la paix intérieure.

Quand le corps est sain, l’esprit s’apaise, et la lumière circule librement.
C’est ainsi que l’on reprend racine dans la vie, que l’on s’incarne à nouveau avec force et clarté.


🌤️ Honorer la vie, honorer la lumière

La vie n’est pas une punition, ni une épreuve imposée.
C’est une chance, un souffle sacré.
Chaque jour, chaque respiration, chaque sourire est une preuve que nous avons encore quelque chose à vivre ici.

Ceux qui sont partis ne veulent pas que nous les suivions,
ils veulent que nous continuions à vivre, à aimer, à être heureux.
C’est ainsi que leur mémoire reste vivante, non dans la douleur, mais dans la lumière.


Être passeur d’âmes, c’est avant tout apprendre à être passeur de soi.
Aider son propre cœur à traverser les ombres vers la clarté.
Et parfois, la plus belle façon d’aider le monde invisible,
c’est simplement d’honorer la vie, ici, maintenant.


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